Après la chute du mur de Berlin en 1989, de nombreuses maisons partiellement détruites pendant la Seconde Guerre mondiale et pas encore reconstruites se retrouvèrent au centre de Berlin. Elles se situaient dans le quartier de Mitte, qui faisait partie de Berlin-Est. Ces lieux abandonnés en plein centre-ville attirèrent beaucoup d'artistes et ils devinrent le sol fertile pour toutes sortes de cultures underground et autres contre-cultures. Des clubs s'y installèrent y compris le célèbre « Tresor », un des clubs techno les plus importants au monde. La réputation du clubbing berlinois est reconnue et enviée dans le monde entier grâce à des discothèques légendaires, tel le fameux Kitkatclub et, plus récemment, le Berghain, deux institutions mondialement connues pour leur programmation musicale combinée à une certaine liberté sexuelle de leur clientèle. Ce développement culturel passe notamment par l'occupation d'immeubles désertés par des artistes alternatifs. L'exemple de la Tacheles Haus est sur ce point tout à fait remarquable. Berlin a donc une vie culturelle riche et très diverse. Spectacles et manifestations en tout genre sont nombreux. C'est une ville internationale, très ouverte et tolérante, multiculturelle. Berlin compte plus de 150 théâtres et autres scènes, plus de 175 musées et collections, environ 300 galeries, plus de 250 bibliothèques publiques, 130 cinémas et de nombreuses autres institutions culturelles. Avec un budget pour la culture de presque un milliard d'euros, Berlin fait partie des leaders internationaux. Aujourd'hui, Berlin doit faire face à de graves difficultés financières, mais les manifestations culturelles continuent. On peut noter le Carnaval des Cultures, un défilé de rue multiethnique annuel, ainsi que le CSD (Christopher Street Day), qui est la plus grande manifestation d'homosexuels en Europe centrale. Ces événements attirent des millions de Berlinois et sont soutenus par le gouvernement de la ville. Jusqu'en 2003 et également en 2006, chaque été eut aussi lieu la Love Parade, le plus grand défilé d'amoureux de la musique techno, en plein centre-ville, dans le Tiergarten. Bien que la population diminue et que le taux de chômage soit élevé, beaucoup de jeunes Allemands et d'artistes continuent à s'installer à Berlin, faisant de la ville la capitale de la jeunesse et de la culture pop d'Europe. De plus, la chaîne musicale MTV Allemagne a aussi déménagé son siège de Munich pour Berlin fin 2004. Musées Le musée juif. le musée des Technologies à Kreuzberg la Neue Nationalgalerie (Nouvelle Galerie Nationale), une des dernières constructions de Ludwig Mies van der Rohe le Bauhaus-Archiv la Galerie berlinoise le Musée Bröhan le Musée historique allemand le Musée huguenot de Berlin le Musée juif le Brücke-Museum le Musée des Alliés le Gemäldegalerie le Jagdschloss Grunewald le Kulturforum le Musée Berggruen le Museum für Gegenwart dans le Hamburger Bahnhof le Musikinstrumenten-Museum le musée d'histoire naturelle de Berlin le Musée de la RDA les Musées de Berlin-Dahlem : le Musée ethnologique le Musée d'Art asiatique de Berlin le Musée des cultures européennes Île aux Musées Théâtres Theater des Westens. Berliner Ensemble Deutsches Theater Grips-Theater Schaubühne am Lehniner Platz Theater des Westens Volksbühne Berlin Hebbel am Ufer Théâtre Maxime-Gorki Konzerthaus Ballhaus Naunynstrasse Cinéma Enfin, Berlin est aussi une référence pour le cinéma avec l'accueil chaque année en février de la Berlinale, festival international de cinéma dont la récompense suprême est l'Ours d'or. Quelques films se déroulant à Berlin : Berlin, symphonie d'une grande ville (Berlin: Die Sinfonie der Großstadt) (1927), film muet de Walter Ruttmann ; Ventres glacés (Kuhle Wampe oder: Wem gehört die Welt? (1932)), sur la Kuhle Wampe ; Les assassins sont parmi nous (Die Mörder sind unter uns) (1946), première production sous contrôle soviétique ; Allemagne année zéro (Germania anno zero) de Roberto Rossellini (1948) ; Un, deux, trois (One, Two, Three), une comédie satirique de Billy Wilder (1961) ; La Légende de Paul et Paula (Die Legende von Paul und Paula) de Heiner Carow (1972), film culte de la RDA ; Les Ailes du désir (Der Himmel über Berlin) de Wim Wenders (1987) ; Herr Lehmann (2003) de Leander Haußmann, sur le quartier du Kreuzberg en 1989 ; Cours, Lola, cours (Lola rennt) de Tom Tykwer (1998) ; Sonnenallee de Leander Haußmann (1999) ; Berlin is in Germany (2001) et One day in Europe de Hannes Stöhr ; Good Bye, Lenin! de Wolfgang Becker (2002) ; Liegen lernen de Hendrik Handloegten (2003) ; La Mort dans la peau (The Bourne Supremacy) de Paul Greengrass, notamment sur Alexanderplatz (2004) ; La Chute (Der Untergang) d'Oliver Hirschbiegel (2004) ; The Edukators (Die Fetten Jahre sind vorbei) de Hans Weingartner (2005) ; Un été à Berlin (Sommer vorm Balkon) d'Andreas Dresen (2005) ; La Vie des autres (Das Leben der Anderen) de Florian Henckel von Donnersmarck (2007) ; Walkyrie (Valkyrie) de Bryan Singer (2008) ; Berlin Calling de Hannes Stöhr (2008) ; Wetlands (Feuchtgebiete) de David Wnendt (2008); Sans identité (Unknown) de Jaume Collet-Serra (2011) ; Oh Boy de Jan-Ole Gerster (2012) ; Victoria de Sebastian Schipper (2015) ; Le Pont des espions (Bridge of Spies) de Steven Spielberg (2015) ; Berlin Syndrome de Cate Shortland (2017) ;